DE BELLIS PICARDORUM

DE BELLIS PICARDORUM

De bellis antiquitatis (DBA)

Il s'agit de la règle que nous pratiquons régulièrement. Elle fut à l'origine du projet de création de notre association.

Sa pratique représente encore aujourd'hui plus de 90% des parties que nous jouons

Les membres du club disposent d'un nombre d' armées peintes assez conséquent (70 armées peintes de 28mm). Il est ainsi aisé à tout nouveau joueur nous rejoignant de s'essayer au jeu d'histoire sans investir dans l'achat d'une armée et de prendre le temps d'appréhender le style de troupes qu'il prendra le plus de plaisir à jouer.

  

Historique d'un jeu historique.

 

DBA fut créée en 1990 par le Wargames research group (WRG), association britannique pionnière du jeu d'histoire en Europe qui fut à l'origine des principales règles qui marquèrent la pratique du jeu d'histoire (telle la célèbre WRG 7th édition. Son auteur, Phil Barker se voit solidement épaulé dans ses créations par son épouse Sue.

 

Système particulièrement bien rodé et efficace, la règle n'a connu, chose rare dans le monde du jeu avec figurines, que très peu de reformatage. La version actuelle n'est que la version 3.0. Un historique détaillé des parutions successives est disponible sur la toile (en Anglais)  en cliquant sur ce lien.

 

Longtemps exclusivement publiée dans la langue de Shakespeare, elle bénéficie depuis 2016 d'une édition française publiée par ZBB édition. Le jeu dispose d'une solide communauté assez active sur la toile (des fora et plusieurs pages facebook lui sont consacrées) Un circuit de tournoi est géré par la plateforme T3 et un classement européen des joueurs compétiteurs y est établi.

 

Les périodes abordées par DBA

 

Les listes d'armées (environ 600!) inclues dans le livre de règles brossent une très large période s'étalant de Sumer (3000 avant notre ère) aux guerres d'Italie (début XVIème siècle de notre ère). Certaines rares armées débordent même de ce cadre chronologique pourtant très large, tels les Tupi du Brésil ou les Touaregs.

 

Quatre périodes sont généralement distinguées par les joueurs et permettent de regrouper les armées par ères historiques: Haute antiquité, Antiquité classique, Haut moyen-âge (les "âges sombres" chers à l'historiographie anglo saxonne) et le bas moyen-âge (XIVème et XVème siècles). L'ensemble de la planète est couvert et, si les armées européennes ou asiatiques prédominent en nombre, il est possible d'aligner des armées africaines (exemple: le Kanem-Bornou, l'Abyssinie ou Méroé...) voire amérindienne (Exemples: Incas, Mayas, Iroquois...) ou polynésiennes (Hawaï, Maoris...)

 

Pour faire simple, la plupart des armées  datant d'avant la généralisation de la poudre noire est jouable.

Quelques extensions, élaborées par des groupes de joueurs majoritairement anglo-saxons, permettent d'aborder des périodes plus récentes: 

  • DBA 1500-1900AD des Dirty Bee Gamers permet de prolonger le jeu à l'ère de la poudre noire, jusqu'à l'aube du XXème siècle.
  • De bellis Napoleonis aborde, comme son nom l'indique, l'épopée du premier empire. Elle en est à sa version 2.1 et semble assez jouée aux Etats-unis. Son utilisation est bien plus confidentielle en France. Certains joueurs de notre associations débutent des armées sur cette règle.

 

Les figurines à DBA

 

Les figurines sont collées par groupe de deux à sept sur des plaquettes dont la profondeur dépend du type de troupe mais dont le front est imposé (4cm pour du 15mm et 6cm pour des figurines de 28mm. Chaque plaquette représente une unité pouvant agir indépendamment. Chaque armée comporte, pour le jeu de base, douze plaquettes.

 

Les règles sont conçues pour diverses échelles, la plus répandue en France étant le 15mm. Notre association s'est consacrée au 28mm plus visuel à notre goût. Vous trouverez  en cliquant sur ce lien un article consacré au 28mm à DBA, rédigé par un nos membres sur le site de l'éditeur de la version française.

 

Les grands principes.

 

Chaque plaquette représentant en moyenne 200 à 250 combattants, l'échelle de jeu est assez grande et implique une capacité d'abstraction pour apprécier les distances de mouvement ou de tir. Nous sommes loin du ratio une figurine = un homme.

 

A DBA, le parti a été pris de concevoir le mode de combat comme plus important que l'équipement. Ce sont ces modes de combat qui distinguent donc les troupes. Par exemple, un combattant à cheval peut être qualifié de trois façons différentes:

  • Chevalier (Kn) s'il charge droit devant, résolu à briser la ligne adverse (exemples: les compagnons d'Alexandre le grand, les cavaliers sarmates, les chevaliers médiévaux ou les Tibétains Tou-Fan)
  • Cavalier léger (LH) s'il privilégie le tir à distance en évitant le contact physique avec l'ennemi (exemples: les chevaulégers équipés d'arcs comme les Huns ou les Scythes mais aussi les javeliniers à cheval comme les Numides ou les Arachosiens)
  • Cavalier (Cv) si le combattant à cheval associe les deux modes de combat ci-dessus sans parvenir à égaler leurs spécialistes (exemple: les Equites alares romains, les Trimarcisia gaulois ou les Asawira des perses sassanides)

Autre exemple, un archer ou un arbalétrier à pied sera classé archer (Bw)s'il combat en groupe constitué tirant par salves et à longue portée alors qu'il sera classé en psilète (Ps) s'il combat en tirailleur, décochant ses traits à très courte portée.

 

Les règles, vivantes et simples, sont aisément saisies en un quart d'heures par le plupart des personnes mais, comme les échecs, leur exploitation tactique offre des perspectives proches de l'infini.

 

 

De bellis napoleonicis (DBN)

 

(De bellis napoleonis, règle anglo-saxonne, à ne pas confondre avec DBN De bonaparte à Napoléon, de JC Raguet, publiée par la revue Vae Victis). Il s'agit d'une adaptation anglo-saxonne de DBA afin de pouvoir jouer des batailles du premier empire. Elle est publiée par KISR (keep it simple rules) Ces règles disposent d'un site dédié, accès en cliquant sur ce lien.

 

Elaborées pour un format de jeu semblable à DBA (douze plaquettes sur 90x90cm), elles sont un peu trop simples à notre goût pour permettre de bien rendre le "chrome" de cette période si riche. pour remédier à cela, il existe deux versions au sein du même livret de règles.

 

En revanche, elles prennent toute leur saveur pour représenter de grosses batailles en alignant plusieurs corps d'armées. C'est le type d'approche que nous avons adopté.Le jeu napoléonien reste toutefois bien moins joué au sein de l'association. Il est gourmand en figurines lorsque l'on souhaite représenter de grosses batailles.

 



10/10/2019

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